La Guilde Mahé Sur ce forum, c'est comme en classe: il n'y a qu'un seul Dieu...Madame Mahé |
| | Emily Dickinson | |
| | Auteur | Message |
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louisbenteux
Messages : 1 Date d'inscription : 19/05/2009
| Sujet: Emily Dickinson Dim 24 Mai - 20:16 | |
| Emily Elizabeth Dickinson ( 1830 -1886)
Emily Dickinson est considérée comme un poète majeur de la littérature américaine du XIXe siècle. Emily Elizabeth Dickinson est née à Amherst le 10 décembre 1830, dans la maison d'une famille socialement en vue de la Nouvelle-Angleterre, sans être très riche. Ses ancêtres étaient arrivés aux États-Unis avec la première vague migratoire puritaine, et la stricte religion protestante qu’ils professaient influa sur l’œuvre de l’artiste. Emily Dickinson a passé la plus grande partie de sa vie recluse dans une chambre de la maison de ses parents à Amherst (Massachusetts) et, à l’exception de cinq poèmes (dont trois furent publiés anonymement et un autre sans que leur auteur en ait eu connaissance), son œuvre immense resta inédite et cachée jusqu'après sa mort en 1886. Toute sa vie, Emily Dickinson se sera penchée sur le mystère de l’absence en questionnant la mort, la nature, l’âme, Dieu, l’existence. Elle ne les contemple pas de l’extérieur, à la manière de bien de ses ainés Romantiques, pour leur substituer son propre discours, mais se coule en eux ou les réfléchit, les laissant affleurer à travers le prisme de son inépuisable curiosité et d’une multitude d’approches, de rapports inattendus, voire incongrus, qui déroutent et stimulent son lecteur en une spirale sans fin.
Lieu-dit L'éternité
La distance que les morts ont prise N'apparaît pas d'emblée; Leur retour paraît possible Et consume mainte année.
Et puis, nous nous doutons plus qu'à moitié, Que nous les avons suivis, Tellement nous sommes devenus intimes Avec leur chère mémoire
*
La tombe est la chaumière Où m'activant pour toi Je mets en ordre mon salon Et prépare le thé de marbre.
Pour deux séparés, pas longtemps, Un cycle,peut-être, Que la vie éternelle mettra Vraiment face-à-face.
*
Le seul Fantôme que j aie jamais vu était vêtu de Dentelles - donc - Il n'avait pas de sandales aux pieds - Et allait comme flocons de neige -
Son Allure - inaudible, comme l'Oiseau Mais rapide - de Chevreuil - Ses manières, étranges, Hybrides - Ou peut-être de Gui -
Sa conversation - rare - Son rire - comme la Brise Qui s'éteint en Fossettes Dans les Arbres pensifs -
Notre entretien - éphémère - Lui, par moi, rendu timide - Et Dieu m'a interdit de regarder en arrière Depuis ce Jour terrible!
*
Voici ma lettre au Monde Qui ne M'a jamais écrit - Les simples Nouvelles que la Nature disait - Avec une tendre Majesté
Son Message est confié A des Mains que je ne vois pas - Pour l'amour d'Elle - Doux - compatriotes Jugez-Moi avec - tendresse
*
Les Mourants se contentent de peu, Chère, Un Verre d'Eau suffit. Le Visage discret d'une Fleur Pour habiller le Mur,
Un éventail peut-être, le Regret d'un Ami Et la Certitude que quelqu'un Ne verra plus dans l'Arc-en-ciel Aucune couleur, quand tu seras partie.
*
Abaisse les Barrières, Oh Mort - Les Troupeaux fatigués rentrent Dont on n'entend plus le bêlement Dont l'errance est suspendue -
A toi la nuit la plus calme A toi le Bercail le plus sûr Trop proche pour qu'on Te cherche Trop tendre pour être dite.
Traduction Patrick Reumaux (Lieu-dit L'éternité, Points Poésie) | |
| | | ANNE-DENISE Murielle
Messages : 1 Date d'inscription : 27/05/2009
| Sujet: Re: Emily Dickinson Mer 27 Mai - 20:00 | |
| José Maria de Heredia José-Maria de Heredia (né José María de Heredia Girard 1842-1905) est un homme de lettres d'origine cubaine , naturalisé français en 1893. En tant que poète, c'est un des maîtres du mouvement parnassien véritable joaillier du vers. Son œuvre poétique est constituée d'un unique recueil, Les Trophées, comprenant 118 sonnets qui retracent l'histoire du monde, comme Les Conquérants, ou qui dépeignent des moments privilégiés, comme Le Récif De Corail. Fils de Domingo de Heredia et de sa deuxième épouse d'origine française, Louise Girard, le poète vint au monde dans la plantation de café familiale nommée La Fortune, près de Santiago de Cuba, le 22 novembre 1842. Il vint en France à l'âge de neuf ans pour poursuivre ses études au collège Saint Vincent de Senlis, où il resta jusqu’à son baccalauréat, en 1859. Il y fut un élève brillant et très apprécié. La découverte de l’œuvre de Leconte de Lisle fit sur lui une impression profonde. De retour à Cuba en juin 1859, il passa un an à La Havane approfondissant sa connaissance de la langue et de la littérature espagnoles avec le projet d'y poursuivre éventuellement des études de droit. C'est à Cuba qu'il composa les premiers poèmes français qui nous sont parvenus. Mais il n'y trouva pas l'ambiance de travail qu'il avait connue en France, et l'équivalence du baccalauréat français lui fut refusée pour des raisons administratives. Il revint donc en France en 1861, accompagné de sa mère qui tenait à veiller elle-même sur l'éducation et la conduite de son fils. De 1862 à 1865, il suivit également, à titre étranger, les cours de l'École des chartes, où il fut un élève brillant et sérieux. Il continua donc à écrire des poèmes, en particulier des sonnets. Il devint membre d'associations littéraires telles que la conférence La Bruyère, et fut un membre influent de l'école parnassienne. En 1863, il fit la connaissance de Leconte de Lisle et collabora au Parnasse contemporain, tout en nouant des amitiés avec des auteurs tels que Sully Prudhomme, Catulle Mendès et Anatole France Poète parnassien, il devint célèbre dans le milieu littéraire parisien. Pourtant, il publia peu, faisant paraître ses poésies dans des revues littéraires de faible diffusion avant de les réunir fort tard, en 1893, en un volume de 118 sonnets, Les Trophées. Dans l'œuvre originale, il fit appel à son grand ami de toujours, Ernest Jean-Marie Millard de Bois Durand, peintre aquarelliste montmartrois, pour illustrer son ouvrage. ŒUVRES : • Véridique histoire de la conquête de la Nouvelle-Espagne 1877-1878 • Les Trophées, 1893 • La Nonne Alferez, 1894 • Discours de réception à l'Académie française, 1895 • Salut à l'Empereur, 1896 • Inauguration du monument élevé à la mémoire de Leconte de Lisle à Paris • Poésies complètes 1924
• voici une de ses poésies : Bretagne • Pour que le sang joyeux dompte l'esprit morose, Il faut, tout parfumé du sel des goëmons, Que le souffle atlantique emplisse tes poumons ; Arvor t'offre ses caps que la mer blanche arrose.
L'ajonc fleurit et la bruyère est déjà rose. La terre des vieux clans, des nains et des démons, Ami, te garde encor, sur le granit des monts, L'homme immobile auprès de l'immuable chose.
Viens. Partout tu verras, par les landes d'Arèz, Monter vers le ciel morne, infrangible cyprès, Le menhir sous lequel gît la cendre du Brave ;
Et l'Océan, qui roule en un lit d'algues d'or Is la voluptueuse et la grande Occismor, Bercera ton cour triste à son murmure grave.source : Wikipedia devoir de Murielle 4eme B Chère madame mahé, j'ai essayé de mettre une photo de " l'animal " mais je n'ai pas réussi . | |
| | | | Emily Dickinson | |
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