La Guilde Mahé
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 Stéphane Mallarmé

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FRANCOISE P.




Messages : 1
Date d'inscription : 27/05/2009

Stéphane Mallarmé Empty
MessageSujet: Stéphane Mallarmé   Stéphane Mallarmé Icon_minitimeMer 27 Mai - 23:07

S. MALLARME


Étienne Mallarmé, dit Stéphane Mallarmé, né à Paris le 18 mars 1842 et mort à Valvins (commune de Vulaines-sur-Seine, Seine-et-Marne) le 9 septembre 1898, est un poète français.
Auteur d'une œuvre poétique ambitieuse et difficile, Stéphane Mallarmé a été l'initiateur, dans la seconde moitié du XIXe siècle, d'un renouveau de la poésie dont l'influence se mesure encore aujourd'hui auprès de poètes contemporains comme Yves Bonnefoy.

Biographie
Il perd sa mère en 1847 et est confié à ses grands-parents. Mis en pension dès 1852, il se montre un élève médiocre, et se fait renvoyer en 1855. Pensionnaire au lycée de Sens, il est marqué par le décès de sa sœur Maria en 1857. À cette même époque, il compose ses premiers poèmes d'adolescence, recueillis dans Entre deux murs, textes encore fortement inspirés par Victor Hugo, Théodore de Banville ou encore Théophile Gautier. La découverte des Fleurs du mal de Charles Baudelaire en 1860 est marquante et influence ses premières œuvres. Cette même année, Mallarmé entre dans la vie active en devenant surnuméraire à Sens, « premier pas dans l'abrutissement » selon lui. En 1862, quelques poèmes paraissent dans différentes revues. Il fait la connaissance d'une jeune gouvernante allemande à Sens, Maria Gerhard, née en 1835, et quitte son emploi pour s'installer à Londres avec elle, ayant l'intention de devenir professeur d'anglais.
Réformé du service militaire en 1863, Stéphane Mallarmé se marie à Londres avec Maria le 10 août et obtient en septembre son certificat d'aptitude à enseigner l'anglais. En septembre, il est nommé au lycée impérial de Tournon (Ardèche), où il se considère comme exilé. Il ne cesse durant cette période de composer ses poèmes, comme Les fleurs, Angoisse, «Las d'un amer repos...». Durant l'été 1864, Mallarmé fait la connaissance à Avignon des félibres, poètes de langue provençale : Théodore Aubanel, Joseph Roumanille et Frédéric Mistral, avec qui il entretient une correspondance. Sa fille Geneviève naît à Tournon le 19 novembre 1864.

L'année suivante, il compose L'Après-midi d'un faune, qu'il espère voir représenter au Théâtre-Français, mais qui est refusée. Il se lie avec le milieu littéraire parisien, notamment avec Leconte de Lisle et José-Maria de Heredia. Nommé professeur à Besançon, il débute en novembre une correspondance avec Paul Verlaine. En 1867, alors qu’il est en poste à Avignon, il commence la publication de ses poèmes en prose et va plusieurs fois rendre visite à Frédéric Mistral à Maillane. Il débute en 1869 l'écriture d’Igitur, conte poétique et philosophique laissé inachevé, qui marque la fin de sa période d'impuissance poétique débutée en 1866. En 1870, il se met en congé de l'instruction publique pour raisons de santé et se réjouit de l'instauration de la République en septembre. Son fils Anatole naît le 16 juillet 1871 à Sens et, nommé à Paris au Lycée Condorcet, il s'installe rue de Moscou.
L'année 1866 marque un tournant pour Mallarmé ; lors d'un séjour à Cannes chez son ami Eugène Lefébure, il traverse une période de doute absolu qui dure jusqu'en 1869. Nommé professeur à Besançon, il débute en novembre une correspondance avec Paul Verlaine. En 1867, alors qu’il est en poste à Avignon, il commence la publication de ses poèmes en prose et va plusieurs fois rendre visite à Frédéric Mistral à Maillane. Il débute en 1869 l'écriture d’Igitur, conte poétique et philosophique laissé inachevé, qui marque la fin de sa période d'impuissance poétique débutée en 1866. En 1870, il se met en congé de l'instruction publique pour raisons de santé et se réjouit de l'instauration de la République en septembre. Son fils Anatole naît le 16 juillet 1871 à Sens et, nommé à Paris au Lycée Condorcet, il s'installe rue de Moscou.
En 1872, Mallarmé fait la connaissance d'un jeune poète, Arthur Rimbaud, qu’il fréquente brièvement, puis, en 1873, du peintre Édouard Manet, qu'il défend lorsque ses tableaux sont refusés au Salon de 1874. C’est par Manet qu’il rencontre ensuite Zola. Mallarmé publie une revue, La Dernière Mode, qui a huit numéros et dont il est le correcteur. Nouveau refus des éditeurs en juillet 1875 de sa nouvelle version de L'après-midi d'un faune, qui paraît néanmoins l'année suivante, illustrée par Manet. Dès 1877, des réunions hebdomadaires se tiennent le mardi chez Mallarmé. Il fait la rencontre de Victor Hugo en 1878 et publie en 1879 un ouvrage sur la mythologie Les Dieux antiques. Cette année est marquée par la mort de son fils Anatole, le 8 octobre 1879. En 1885, il évoque l'explication orphique de la Terre. Son premier poème sans ponctuation paraît en 1886, M'introduire dans ton histoire. La version définitive de L'Après-midi d'un faune est publiée en 1887. Un an plus tard paraît sa traduction des poèmes d'Edgar Allan Poe. En 1892, à la mort du frère d'Édouard Manet, Mallarmé devient le tuteur de sa fille, Julie Manet - dont la mère est le peintre Berthe Morisot. C'est à cette époque que Claude Debussy débute la composition de sa pièce Prélude à l'après-midi d'un faune, présentée en 1894. Mallarmé obtient sa mise à la retraite en novembre 1893, l'année suivante, en 1894, il donne des conférences littéraires à Cambridge et Oxford. Deux années passent, le poète assiste aux obsèques de Paul Verlaine, décédé le 8 janvier 1896, il lui succède comme Prince des poètes. En 1898,il se range aux côtés d'Émile Zola qui publie dans le journal L'Aurore, le 13 janvier, son article J'accuse en faveur du Capitaine Alfred Dreyfus . Le 8 septembre 1898, Mallarmé est victime d'un spasme du larynx qui manque de l'étouffer. Le soir même, il recommande dans une lettre à sa femme et à sa fille de détruire ses papiers et ses notes, déclarant : « Il n'y a pas là d'héritage littéraire... ». Le lendemain matin, victime du même malaise, il meurt dans les bras de son médecin, en présence de sa femme et de sa fille. Il est enterré auprès de son fils Anatole au cimetière de Samoreau près de Valvins.

Poèmes

• A la nue accablante ...
• Angoisse
• Apparition
• Au seul souci de voyager ...
• Aumône
• Billet
• Brise marine
• Cantique de saint Jean
• Chansons bas
• Dame sans trop d'ardeur...
• Dans le jardin
• Don du poème
• En envoyant un pot de fleurs
• Eventail de Madame Mallarmé
• Eventail de Mademoiselle Mallarmé
• Feuillet d'album
• Hérodiade - Cantique de saint Jean
• Hommage
• L'azur
• La chevelure vol...
• La marchande d'herbes aromatiques
• La négresse
• Las de l'amer...
• Le château de l'espérance
• Le guignon
• Le pitre châtié
• Le silence déjà funèbre d'une moire
• Le sonneur
• Le tombeau d'Edgar Poe
• Le tombeau de Charles Baudelaire
• Le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui ...
• Les fenêtres
• Les fleurs
• M'introduire dans ton histoire
• Mes bouquins refermés ...
• O, si chère de loin ...
• Petit air
• Petit air (guerrier)
• Placet futile
• Prose
• Quand l'ombre menaça ...
• Quelle soie aux baumes de temps
• Remémoration d'amis belges
• Renouveau
• Rêve antique
• Rien au réveil que vous n'ayez
• Sainte
• Salut
• Ses purs ongles très-haut ...
• Si tu veux nous nous aimerons
• Soupir
• Surgi de la croupe et du bond
• Toast funèbre
• Tout orgueil fume-t-il du soir,
• Tristesse d'été
• Une dentelle s'abolit ...
• Une négresse
• Victorieusement fui ...
EXEMPLES DE POEMES
1. Eventail de Madame Mallarmé

Avec comme pour langage
Rien qu'un battement aux cieux
Le futur vers se dégage
Du logis très précieux

Aile tout bas la courrière
Cet éventail si c'est lui
Le même par qui derrière
Toi quelque miroir a lui

Limpide (où va redescendre
Pourchassée en chaque grain
Un peu d'invisible cendre
Seule à me rendre chagrin)

Toujours tel il apparaisse
Entre tes mains sans paresse
2. Hommage
Le silence déjà funèbre d'une moire
Dispose plus qu'un pli seul sur le mobilier
Que doit un tassement du principal pilier
Précipiter avec le manque de mémoire.

Notre si vieil ébat triomphal du grimoire,
Hiéroglyphes dont s'exalte le millier
À propager de l'aile un frisson familier !
Enfouissez-le-moi plutôt dans une armoire.

Du souriant fracas originel haï
Entre elles de clartés maîtresses a jailli
Jusque vers un parvis né pour leur simulacre,

Trompettes tout haut d'or pâmé sur les vélins
Le dieu Richard Wagner irradiant un sacre
Mal tu par l'encre même en sanglots sibyllins.
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Stéphane Mallarmé
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