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 Gérard de Nerval

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AuteurMessage
Noémie R
Invité




Gérard de Nerval Empty
MessageSujet: Gérard de Nerval   Gérard de Nerval Icon_minitimeMer 27 Mai - 19:58

Gérard de Nerval

Né à Paris le 22 mai 1808, Gérard de Nerval, de son vrai nom Gérard Labrunie, ne connut jamais sa mère, morte en Allemagne deux ans après sa naissance. Élevé par son oncle maternel, il passa son enfance à Mortefontaine, dans le Valois, dont les paysages servirent d'ailleurs de cadre - à la fois réaliste, folklorique et idéalisé - à la plupart de ses récits de fiction.

À Paris, où il fit ses études au collège Charlemagne, il se lia d'amitié avec Théophile Gautier. Ses premiers textes littéraires étaient des élégies inspirées par l'épopée napoléonienne (Napoléon et la France guerrière, élégies nationales, 1827). En 1828, le poète, qui considérait l'Allemagne comme «notre mère à tous» fit paraître une traduction du Faust de Goethe, qui lui valut d'être félicité par l'auteur lui-même et qui fait encore autorité aujourd'hui (il traduisit le Second Faust en 1840). À la même époque, il se fit journaliste, se lia avec les principaux écrivains romantiques du Cénacle (Hugo, Nodier, Petrus Borel, etc.) et, se mêlant à la bohème littéraire de l'époque, prit une part active, aux côtés de son ami Gautier, à la fameuse bataille d'Hernani.

En 1834, il rencontra l'actrice Jenny Colon, pour laquelle il se prit d'une passion désespérée. Elle lui inspira les figures féminines inaccessibles qui hantent obsessionnellement son oeuvre. Désespéré par le mariage de Jenny avec un autre en 1838, Nerval tenta de trouver une consolation dans les voyages, en Allemagne puis en Autriche.

Rentré en France, il eut une première crise d'hallucinations et de délire (1841), au cours de laquelle il associa des images de sa mère disparue à un univers imaginaire dont il se prétendait le souverain. Interné à la clinique du docteur Blanche, de février à novembre, il décrivit cet épisode comme une expérience poétique.

En 1843, il entreprit une visite de l'Orient (Égypte, Liban, Rhodes, Syrie, Turquie) qui inspira la rédaction du Voyage en Orient (1848-1851), qui offre une version romancée de ses pérégrinations. Mais, en proie à des crises de folie de plus en plus rapprochées, il dut être interné à plusieurs reprises (janvier-février 1852, février-mars 1853, août 1853-mai 1854, fin 1854). Il se pendit dans la nuit du 25 décembre 1855.

VOICI UN DE SES POEME:

Politique

Dans Sainte-Pélagie,
Sous ce règne élargie,
Où, rêveur et pensif ,
Je vis captif,

Pas une herbe ne pousse
Et pas un brin de mousse
Le long des murs grillés
Et frais taillés!

Oiseau qui fends l'espace...
Et toi, brise, qui passe
Sur l'étroit horizon
De la prison,

Dans votre vol superbe,
Apportez-moi quelque herbe,
Quelque gramen, mouvant
Sa tête au vent!

Qu'à mes pieds tourbillonne
Une feuille d'automne
Peinte de cent couleurs
Comme les fleurs!

Pour que mon âme triste
Sache encor qu'il existe
Une nature, un Dieu
Dehors ce lieu,

Faites-moi cette joie
Qu'un instant je revoie
Quelque chose de vert
Avant l'hiver!
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