La Guilde Mahé
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 Maurice Maeterlinck

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romel_le
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MessageSujet: Maurice Maeterlinck   Maurice Maeterlinck Icon_minitimeMer 27 Mai - 18:35

Maurice Maeterlinck

Activité(s) Poète, dramaturge, essayiste

Naissance 29 août 1862
Gand

Décès 5 mai 1949
Nice

Mouvement(s)
Symbolisme

Distinctions Prix Nobel de littérature (1911)

Maurice Polydore Marie Bernard Maeterlinck est un écrivain belge, francophone de Flandre (« fransquillon »), né à Gand, le 29 août 1862 et mort à Nice, le 5 mai 1949, lauréat du Prix Nobel de littérature en 1911.
Né à Gand, Maurice Maeterlinck est l'aîné d'une famille de trois enfants, flamande, bourgeoise, catholique, conservatrice et francophone. Après des études dans le collège de jésuites Sainte-Barbe (Sint-Barbara) de Gand, Maeterlinck publie, dès 1885, des poèmes d’inspiration parnassienne dans La Jeune Belgique. Il part à Paris où il rencontre plusieurs écrivains qui vont l'influencer, dont Stéphane Mallarmé et Villiers de l’Isle-Adam. Ce dernier lui fait découvrir les richesses de l'idéalisme allemand (Hegel, Schopenhauer). À la même époque, Maeterlinck découvre Ruysbroeck l'Admirable, un mystique flamand du XIVe siècle dont il traduit les écrits (Ornement des noces spirituelles). C'est ainsi qu'il se tourne vers les richesses intuitives du monde germanique en s'éloignant du rationalisme français. Dans cet esprit, il se consacre à Novalis et entre en contact avec le romantisme d'Iéna (Allemagne, 1787-1831, autour d'August et Friedrich Schlegel et de la revue l'Athenäum), précurseur en droite ligne du symbolisme. Les œuvres que publie Maeterlinck entre 1889 et 1896 sont imprégnées de cette influence germanique.
C'est en août 1890 qu'il devient célèbre, du jour au lendemain, grâce à un retentissant article d'Octave Mirbeau sur La Princesse Maleine dans Le Figaro1.
En 1895, il rencontre la cantatrice Georgette Leblanc, sœur de Maurice Leblanc, avec laquelle il tient, vers 1897, un salon parisien fort couru dans la Villa Dupont. En 1902, il écrit Monna Vanna, où joue Georgette Leblanc. Il vit avec elle jusqu'en 1918, avant d'épouser, l'année suivante, la jeune actrice Renée Dahon, rencontrée en 1911.
Maurice Maeterlinck conçoit lui-même son propre palais, Orlamonde, une résidence féérique dans laquelle il vit avec son épouse2.
En 1921, il signe un manifeste contre la flamandisation de l’Université de Gand, jusqu’alors francophone.
Il obtient le prix Nobel de littérature en 1911, puis le Grand Cordon de l'Ordre de Léopold le 12 janvier 1920, avant d'être fait comte par le roi Albert en 1932. En 1935, lors d'un séjour au Portugal, il préface les discours politiques du président Salazar : Une révolution dans la paix. En 1939, il gagne les États-Unis pour la durée de la guerre. De retour en France en 1947, il meurt à Nice en 1949.
Œuvre
Poésie
Son recueil poétique Serres chaudes paraît en 1889 chez Léon Vanier, l’éditeur de Paul Verlaine. Ces vers s’inscrivent dans la ligne de la « dépersonnalisation de l'écriture » et réalisent en partie l’idéal mallarméen : la suggestion, comme essence de « tous bouquets », devient le principe générateur de l’acte de création « pure ». Par la répétition du mot, Maeterlinck atteint une vibration spirituelle, « une résonance intérieure ».
Le vers est dérythmé, libéré des conventions. Guillaume Apollinaire s’en souviendra. Maeterlinck refuse naturalisme et parnasse pour s’engager sur la voie de la poésie allégorique où l’image rappelle l’iconographie médiévale, la peinture de Bruegel ou de Jérôme Bosch.
Théâtre
Maeterlinck fait aussi partie des grands dramaturges (Henrik Ibsen, Anton Tchekhov, August Strindberg et Hauptmann) qui, vers 1880, ont contribué à transformer la conception du drame. De 1889 à 1894, il publie huit pièces où il crée un théâtre de l'âme, comme le rêvait le symbolisme. Dans cette forme neuve, trois concepts sont à retenir : le drame statique (personnages immobiles, passifs et réceptifs à l'inconnu) ; le personnage sublime (assimilé souvent à la mort, il est la Destinée ou la Fatalité, quelque chose de plus cruel peut-être que la mort) ; le tragique quotidien (pas d’héroïsme, le simple fait de vivre est tragique). L’action, par le jeu stylisé des acteurs, doit suggérer les attitudes de l’âme face au destin, l’éveil lent à la fatalité.
Succès mondial
En 1908, Constantin Stanislavski crée sa pièce L'Oiseau bleu au Théâtre d'art de Moscou. Elle sera jouée ensuite avec un immense succès dans le monde entier.
Il reçoit le Prix Nobel en 1911 et est anobli par le roi Albert en 1932. Il passe la Seconde Guerre mondiale aux États-Unis, puis revient s’installer à Nice. Un an avant sa mort, il publie Bulles bleues où il évoque les souvenirs de son enfance.
Ses poèmes, ses essais, son théâtre, sont comme les états, les figures diverses d’une identique pensée. L’intense sentiment qu’il avait de la signification symbolique des choses, de leurs échanges secrets, de leurs interférences, lui a donné par la suite le goût de les faire revivre en les systématisant. C'est ainsi que Maeterlinck se commente avec les images mêmes qui lui servent d’aliment.
Maurice Maeterlinck marqua l’histoire de la poésie et du théâtre grâce à ses nombreuses œuvres et surtout avec les célébrissimes pièces L’Oiseau Bleu et Pelléas et Mélisande.
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